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Le 01/05/2015
Pas de news de la FAT BOY TEAM depuis 2013... Mais je viens d'actualiser le palmarès jusqu'en 2015 ainsi que la présentation de l'équipe et voici quelques photos en vrac prises dans nos differentes courses depuis cette période.
A bientôt peut être pour un prochain résumé de course!!
Le 30/06/2013
Méandres du Gardon 2013
VVV.
Nous revoilà cette année sur ce raid dans sa version « 30km » et dans la catégorie équipe de 4 hommes.
La team est composé de Smick / Cyril / Philippe / Fred.
Objectif : podium, si possible la plus belle marche et pourquoi pas un podium scratch.
Comme l'année dernière on se retrouve la veille dans notre petit hôtel avec piscine pour la cohésion d'équipe !! Petite sortie VTT sur le pont du Gard au couché de soleil pour se faire du bien aux yeux et faire tourner un peu les jambes... et un petit tour dans la pampa pour se griffer un peu les mollets... c'est la base.
Bref, nous voilà le lendemain matin, petit échauffement et le départ est donné.
L'objectif est de courir suffisamment vite pour se dégager du gros du peloton afin de ne pas être gêné sur les canoës. Objectif atteint même si finalement nous arriverons à nous gêner nous même sur le départ de cette deuxième section...
Le canoë se passe bien, RAS.
Prise de carte CO. C'est ici qu'il nous faut faire la différence. Et c'est ici que nous la ferons. Nous enchaînons plutôt pas mal toutes les balises avec seulement 2 ou 3 petites erreurs bien vite rattrapées.
C'est extraordinaire, sur la prise de VTT seulement 3 équipes sont devant nous et le parc est plein, c'est tellement rare pour nous de voir ça... c'est beau !!
La transition n'est pas idéale, il faudra revoir ça car on perd pas mal de temps à ce moment la...
Sur le VTT on réalise rapidement que Philippe va avoir du mal à hausser le rythme. On se fait doubler par une équipe de 2 dès le début du parcours. Au bout d'un moment Cyril lui met l'élastique.
Puis on s'y met à 2 pour la montée du karting à Ledenon.
On enchaîne un ou deux relais comme ça jusqu'à que je prenne des crampes dans les mollets (mauvaise gestion de l'hydratation certainement). Au moment ou Smick va prendre son premier relais sa laisse casse... Cyril est donc le seul à pouvoir tracter Philippe désormais. Mais aujourd'hui il est dans un grand jour et les jambes sont au RDV !! Pas de problème donc pour rallier l'arrivée dans un bon rythme, même si on se fera encore doubler par une équipe (mixte) avant la fin.
Résultat : 1/21 en 4 court hommes et 6/209 au scratch.
Première victoire pour la FAT BOY TEAM !!!
Une belle victoire dans notre catégorie même si un podium scratch était sûrement à notre portée... peut être l'année prochaine !!!
VVV.
Le 30/06/2013
Raid Obiwak 2013
Pour nous mettre en situation, voici un extrait du résumé que l'on peut voir sur le site d'Obiwak :
Raid O’Bivwak – 32e édition – Villard-de-Lans (Isère)
Samedi 18 et dimanche 19 mai 2013
L’édition 2013 : une aventure humaine d’exception.
L’écrin du massif du Vercors aux alentours de Villard-de-Lans était riche de promesses : dans un espace naturel d’une grande beauté, les parcours tracés par l’équipe organisatrice de cette 32e édition du raid international O’Bivwak s’annonçaient somptueux et d’une grande richesse technique pour les parcours sportifs. Hélas la météo exceptionnellement dégradée, en aura décidé autrement, contraignant les organisateurs à évacuer en fin de journée du samedi près de 600 personnes installées au bivouac, puis à amputer l’épreuve de la seconde étape. Malgré l’espoir un moment entretenu de faire repartir les coureurs le dimanche matin. Une solution vite abandonnée compte-tenu des difficultés techniques à la mettre en œuvre. Une première dans l’histoire du Raid O’bivwak en 32 ans d’existence.
Mais loin de reléguer cette édition au rang des épisodes à oublier, les décisions prises en raison de circonstances hors de la normalité et surtout la façon dont elles furent vécues par les acteurs du Raid, coureurs, bénévoles, responsable locaux, auront magnifié le Raid O’bivwak. La symbiose entre ces acteurs soudés dans la difficulté, aura fait de 2013 une édition où les valeurs de solidarité, de réciprocité, de communion, de compréhension auront été élevées à un niveau jamais atteint dans le Raid. Lequel aura plus que jamais dévoilé sa nature profonde, loin des clichés de performance, de souffrances narcissiques et d’exploits de pacotille. L’esprit raid, ce n’est pas uniquement le plaisir de l’effort en pleine nature, l’aventure partagée et la convivialité. C’est aussi une grande capacité d’adaptation et, parfois, le nécessaire triomphe de la prudence sur la passion.
A l’issue de ces deux jours pas tout à fait comme les autres, le Raid O’bivwak souhaite adresser par trois fois ses remerciements. Tout d’abord aux coureurs non seulement stoïques sous les éléments déchaînés, mais au-delà compréhensifs des décisions prises et très souvent attentionnés, de façon émouvante, auprès de bénévoles dépités de cette issue, après un an de labeur et de préparation. Ensuite à ces mêmes bénévoles, attristés, mais solides, présents, assurant la mise en œuvre des décisions prises avec calme et une grande maîtrise. Enfin aux responsables de la commune de Villard-de-Lans et de son Office du Tourisme, qui avaient accueillis le Raid avec enthousiasme et qui furent présents aux côtés du Raid tout au long de la gestion de crise.
Un temps découragé, le Raid O’bivwak faisant le bilan de ces journées et regonflé par une remise des prix chaleureuse, sur laquelle soufflait un esprit particulier, regarde déjà en 2014 et vous attend nombreux en Haute Savoie, aux portes d’Annecy, au cœur du Massif du Semnoz.
Ainsi c'est avec Cyril que je vais me lancer dans cette incroyable journée...
A quelques secondes du départ, la pluie et le vent redoublent, faisant même s'effondrer l'arche de départ sur les concurrents obligés de la soutenir ! Ambiance... la journée va être longue...
On avale 1km pour rejoindre le point de prise des définitions de postes.
On nous donne le document qui en 30 secondes ne ressemble plus à rien, sinon à une boulette de papier mâché complètement illisible. Je file en reprendre un autre que j'arrive tant bien que mal avec l'aide de Cyril à glisser à moitié plié dans mon porte déf. Il a déjà bien pris l'eau mais ça fera l'affaire...
On décide de reporter tous les postes puis de partir... mais au premier coup de stylo on réalise qu'avec la pluie et le froid il ne marche pas... pas grave on prend le stylo de secours... qui ne marche pas lui non plus !!! T'as pris le crayon de papier ?? Non... OK.
On reporte le premier poste en faisant une sorte d'encoche sur le papier et on y va... on a du mal a avancer tellement il y a du vent. On va bien tout va bien...
Finalement Cyril se rappel qu'il a un crayon dans sa trousse de secours qui nous permettra de reporter les postes au fur et à mesure.
Globalement notre orientation est plutôt bonne. (sauf sur un passage ou l'on aurait pu économiser du dénivelé).
Il nous faudra 6h11 pour faire les 23km et 1100mD+ de cette journée !!!
Les organisateurs annonçaient 30km et 800mD+ sur 2 jours sur leur site !!! Les menteurs !!!
Entre les conditions climatiques et le profil du parcours, c'est complètement trempé et en hypothermie que nous arrivons au camp... Nous plantons la tante, nous changeons mais le moral n'y est pas... nous décidons d'anticiper la décision qui s'annonce maintenant de plus en plus probable d’arrêt de la course, et remballons la tente afin de regagner à pied la voiture située à quelques Km de là.
Résultats : 14/64 en senior hommes et 31/243 au scratch.
Nous sommes satisfait du résultat, et surtout satisfait d'être allé jusqu'au bout de nous même.
Merci mon Cyril pour cette journée !
Vivement Obiwak 2014 !!!
Le 30/06/2013
Résumé de CYRIL:
Nous partîmes deux …
Nous partîmes deux par un froid matin d'Avril. Le soleil est absent, le vent est glacial mais l'ambiance ne va pas tarder à se réchauffer.
Nous sommes le dimanche 7 Avril, il est 08h30, Mick et moi-même nous approchons des tables de remises des dossards. Ce jour est un grand jour pour les Fat Boy car nous nous engageons pour la première fois sur un semi-marathon. Putain … les Fat Boy s'engagent sur une épreuve longue de course à pieds … qui l'eut cru ?
Objectif très modeste : finir en moins de 2 heures, on reste quand même des Fat Boy.
Petit échauffement rapide, on part quand même pour 22 km, faudrait voir à ne pas se griller avant l'heure !
Puis on s'installe sur la grille de départ. Très inspiré on décide de se reculer pour ne pas être pris dans la cohue du départ, on apprendra après la course que le chrono ne démarre pas en passant sur la ligne de départ … mais au coup de pistolet !
"Bang" et c'est parti, enfin on pense que c'est parti parce que depuis 30 seconde on n'a pas avancé d'un mètre ! Et finalement si, on marche puis on trottine, on se fraye un chemin au milieu des anonymes ; à ce moment-là, j'aimerais tant être un coureur lambda, un simple inconnu dans la foule, mais non, je suis un Fat Boy ! (Gaët, si tu nous écoutes … : http://leschaudspatates.raidsaventure.fr/2012/05/raid-inp-2012/ )
On prend un petit rythme de croisière autour de 4:50 du km. Comme toujours je pars vite et bien, Mick me suit sans sourciller !
Puis arrive le premier ravitaillement et avec lui une première tentative pour essayer de boire un verre d'eau en courant. Echec, j'en ai plus sur la veste que dans la bouche et je manque de m'étouffer !
Le soleil pointe timidement le bout de son nez, suffisamment pour quitter la veste et permettre à la foule d'admirer le fameux habit de lumière de la Fat Boy Team.
Au kilomètre 5, nous voici dans la première difficulté de la journée, la montée du vélodrome. On essaye de ne pas se mettre dans le rouge. On gère bien, les pulsations grimpent gentiment mais rien de bien méchant !
Je me sens bien, les jambes semblent bien répondre, je profite d'un replat pour "accélérer" et par la même occasion me séparer de Mick qui semble accuser un peu le coup. Je finis la première montée en doublant quelques concurrents et me présente au pied du deuxième coup de cul, après le rond-point de Tavernolles.
A ce moment-là, je me retourne et, à la faveur d'une succession de virage, Mick a disparu. Ce n'était pas l'idée du départ mais bon après tout pourquoi pas. Je pars seul sur un rythme soutenu puisque les pulsations frôlent les 185 BPM.
Et puis je commence à y croire. Moi, le gros tas actuel de l'équipe (82 kg), je suis en train de lâcher notre poids léger (60 kg tout mouillé). Lui qui ne doit pas tant à son poids son recrutement au sein des Fat Boy qu'à une amitié sans faille depuis presque 15 ans.
Les 9 premiers kilomètres avalés sans sourciller, la mi-course se profile avec son deuxième ravitaillement. Deuxième tentative avec mon verre d'eau, deuxième échec …
Il ne reste plus que 10 km, de la descente en majorité, tout devrait bien se passer. Toujours pas de Mick derrière moi, j'ai l'impression qu'il est loin, que j'ai creusé l'écart ; mais il m'apprendra ensuite qu'il m'avait en ligne de mire durant toute la montée.
Toujours pas de Flo et Jean Marie non plus. Ils sont où les p'tits jeunes ? Finalement ils sont peut-être pas si entrainés que ça !
On aborde la descente, comme prévu je cours moins vite que sur le plat ; si un jour un biomécanicien pouvait m'expliquer çà ! Ca tape très fort au niveau des pieds, les vibrations remontent dans les jambes.
Puis finalement j'entends quelqu'un qui m'appelle " Michel, eh Michel, ça va le Mich". Ils sont là les jeunes. Ils discutent tranquillement. Il taille la bavette avec moi 10 secondes puis me déposent sans que je sois capable de prendre leur trace … en fait ils ont la caisse ces sales merdeux! Je ne les reverrai qu'à la buvette, à la fin de la course !
J'arrive rapidement à Uriage, kilomètre 13. Comme un con je crois que la fin de la course ne sera qu'un faux plat descendant … comme un con. Je reprends un rythme correct mais une douleur sur le dessus du pied gauche fait son apparition. Ca a tapé dur dans la descente et maintenant je vais le payer cher, très cher !
Petit réconfort, toujours pas de Mick sur mon dos. Mais il est où ?
Troisième ravitaillement, troisième tentative ? Non je décide de faire l'impasse sur ce ravito, un tube de gel avalé et deux gorgées de potion magique feront bien l'affaire … c'est bien bon pour qui c'est !
Puis doucement la descente aux enfers. Une douleur de plus en plus vive au pied gauche, des mollets de plus en plus durs (j'aurais peut-être dû mettre les boosters finalement) et une allure en chute libre. Une route désespérément plate et rectiligne, il est où le faux plat ? Ca n'en finira donc jamais ?
Je commence à me faire reprendre par la foule. Je suis incapable de tenir le rythme et suis en décélération constante, obligé même de m'arrêter à cause de la douleur au pied. Délassage, recherche d'un signe de traumatisme, rien … Finalement je repars, la douleur et toujours aussi intense et commence à me faire boiter. A ce moment-là, je me dis que je me suis fait une entorse et que je vais avoir une bonne excuse pour abandonner !
Puis c'est le dernier virage, celui qui mène au parc, plus que 2 kilomètres et c'est fini.
Malgré ce petit réconfort, impossible de maintenir mon allure et encore moins d'accélérer. Malgré tout Mick n'est toujours pas là ! Il a peut être abandonné ? A ce moment-là je ne savais pas encore !
L'entrée du parc est en vue, je sais qu'il reste une petite boucle à faire et que ce sera fini. Je suis sur le point de franchir la grille quand j'entends "Allez mon poulet" et qu'on me tape sur les fesses. Il est là, devant moi, le Mick de la fin de course. Impossible de prendre son sillage, il va trop vite cet enfoiré. Il va me laisser là, agonisant, les mollets gonflés comme jamais, essayant de puiser dans les dernières forces pour faire avancer ces jambes qui semblent ne plus répondre, vidées.
Je rejoins malgré tout l'arrivée sous des tonnerres d'applaudissements et des encouragements. Mick est là juste derrière, il m'attend enfin.
Le tableau affiche 1h53min … je l'ai fait, on l'a fait. En dessous des 2 heures et même bien en dessous !
Je m'aperçois aussi que sur le dernier kilomètre Mick m'a pris plus de 40 secondes …
A ce moment-là j'ai une petite pensée pour le projet du marathon de Paris l'an prochain. Je me dis qu'il faudrait maintenant faire demi-tour et retourné à Grenoble. Inimaginable !
Au final, nous partîmes deux; nous courûmes 17 km seuls ; et nous finîmes deux, à 40 secondes près !
Classement: Cyril 596/1599 en 1h53'05 et Smick 562/1599 en 1h52'21
Cyril
Drailles du clos Gaillard 2013
Le 30/06/2013
Drailles du clos Gaillard 2013
Nous voici au lendemain du prologue INPG, avec ses 35km et 1600mD+ dans les jambes...
Compte tenu des conditions de course de la veille, j'ai réussi à ne pas me mettre dans le rouge et garder quelques forces pour m'aligner sur ce raid dans sa version courte. Départ de Grenoble vers 4h45 du mat'. Pluie, pluie, pluie et froid... la journée ne va pas être facile...
Au programme, 3km de trail, 12km de VTT et 5km de CO.
Départ du trail les jambes sont lourdes. La boue qui fait glisser et colle au chaussures n'aide pas.
Je m'accroche et reste sur un rythme honorable.
Prise VTT, la pluie (intense depuis plusieurs jours), la boue et les marres qui se forment rendent le parcours plus difficile. En plus de cela je suis bêtement le VTT devant moi qui se trompe de chemin... demi-tour, quelques minutes de perdus et retour dans un petit peloton donc pas facile de doubler sur les monotraces glissants. Quand on se retrouve sur les chemins plus larges je peux envoyer un peu plus.
Prise carte CO. A ce moment de la course je suis hors podium, dans ma catégorie comme au scratch (je suis environ 16ième).
Je vais faire une CO assez propre qui me permettra au final de remonter pas mal de places.
Résultats : 2/9 dans ma catégorie « individuel homme » et 3/56 au scratch en 1h50.
Nouveau podium pour la FAT BOY TEAM !!! Surtout satisfait du 3/56 au scratch, car je passe devant toutes les équipes hommes (par 2), c'est une équipe mixte et le premier individuel homme qui sont devants.
A l'année prochaine !!
Fred.
Le 30/06/2013
Prologue Raid INPG 2013
L'équipe de cette année : Smick, Cyril, Loulou, Fred et notre féminine de luxe : Mag.
Objectif qualification, donc terminer minimum 14/24 dans le classement des équipes « Actives ».
Au total 48 équipes entre les actifs et les étudiants.
Parcours modifié cette année pour cause de neige sur les hauteurs. On fera donc deux fois une même boucle VTT/trail court, en plus du départ VTT et du trail « long ».
On commence donc par la grosse cote en VTT sur un rythme de 8km/h.
Puis première section VTT/trail court en 1h07 pour arriver en haut.
Ensuite trail long rythme 8km/h.
Puis première descente en 37'.
Jusque là c'est pas mal, et on voit seulement les chauds patates nous doubler !! Ils sont partis 20' après nous, nous pensions les voir nous doubler bien avant !!
A partir de ce moment, c'est le drame...
Deuxième section VTT/trail court en 1h27 au sommet.
Deuxième descente en 37'.
On prend 10' de pénalités pour équipe non groupée sur une section de trail.
Bilan : 19/24 en actif et 38/48 au scratch en 4h40 d'efforts.
On voit bien d'après les temps que l'on prend 20 minutes sur la deuxième section VTT/trail court, Cyril et Smick ayants un peu craqué. Y'a des jours comme ça ou les jambes ne veulent pas.
A noter une Mag surprenante de puissance et d'endurance, bravo mademoiselle.
Si on ne perd pas le rythme sur la deuxième partie de course et que l'on ne prend pas la pénalité, cela nous fait gagner 30 minutes et nous ramène à 4 minutes de la qualification. Bref, ça reste possible avec un peu plus d’entraînement !!
Le 30/06/2013
Raid du haut de l'arc 2013
Bon, en retard cette année pour les résumés... donc pour rattraper on va faire court, tout en mots clés et phrases courtes !!!!
Nous voici donc sur notre premier raid de l'année, tout en orientation !!
Arrivée la veille au soir et dodo dans notre étape hôtel favori.
Deux équipes : Cyril/max et Fred/Smick. Nous décidons de faire la course ensemble.
Une belle journée ensoleillée s'annonce, 75 équipes au départ.
Départ 24h du Mans, on va chercher la carte en courant et on saute sur les VTT. On se met vite dans la carte, on enchaîne bien et on arrive 15ième sur cette section.
Prise de carte CO ordre imposé, on cour pas super vite mais on oriente pas mal, 21ième temps.
Tir à la sarbacane, bien pour max, pas mal Cyril et Smick, nul pour moi.
CO mémoire, on enchaîne très bien mais toujours sans courir très vite, 10ième temps.
VTT2, petite section jusqu'à l'atelier corde avec un petit saut pendulaire très sympa et pas d'attente, donc très bon moment. 10ième temps.
VTT3, 33ième temps (ça commence à ralentir...).
CO ordre libre. 45 minutes maximum. C'est moi qui mène la danse, il faut choisir entre prendre un risque pour tenter de gagner beaucoup de places ou assurer le coup. Bien sur je prends le risque mais c'était sans compter sur les éventuelles hypoglycémies, jardinage d'une balise, surestimation de notre capacité (à tous sans exceptions) à courir plus vite sur cette section et sur notre mauvaise coordination entre coéquipiers. Bref j'aurais du choisir la petite boucle et ne pas être trop gourmand, ça servira d'expérience pour plus tard (ou pas...). On arrive après les 45 minutes. Néanmoins on fait le 25ième temps, beaucoup d'équipes ayants aussi eu les yeux plus gros que le ventre.
VTT4 en suivi d'itinéraire sur 2 ou 3 bornes. 29ième temps.
VTT5 entre une petite erreur d'orientation, une crevaison, et un rythme que toute l'équipe n'est plus capable de tenir, nous faisons le 47ième temps.
Au final on se classe 24/75.
Belle journée, beau raid, bon équipiers, de l'expérience engrangée.
Objectif 2014 : un grand bon en avant pour viser le top 10.
Le 27/10/2012
Raid Mejean 2012
LE RDV incontournable pour moi puisque que l’édition 2010 était le premier raid de ma vie...
Cette année, tout comme pour la première fois, c'est avec Tibo que je vais courir.
39ieme en 2010, 27ieme en 2011, objectif faire mieux... même si l’entraînement est plus qu’insuffisant, notamment en course à pied depuis le début de l'été.
Le départ est donné à 15h, et on commence avec 1km de cap pour rejoindre les cartes aériennes sur lesquelles nous avons le choix de retenir (CO mémoire) les balises 1,2 et 3 OU les balises 4,5 et 6 en ordre libre. Ca permet de dispatcher les troupes sur les 2km de course restante ! On prend la deuxième option, on tombe pile sur les balises et on regagne les canoës sans difficultés. Déjà pas mal d'équipes loin devant, va falloir améliorer notre VMA !!! Le cardio est pourtant deja élevé pour nous...
A fond démarrage du canoë, on se fritte pas mal à coup de rames sur le début avec d'autres teams puis au bout de quelques centaines de metres nous voilà sur la bonne trajectoire sans encombre puisque le Lez s'elargit. Il faut passer un mini barrage, donc portage sur le coté, c'est ici que Tibo en sortant du canoë fera, suite à une belle glissade, sa petite baignade de la journée. Au bout de 3,5km il faut sortir les bateaux et courir un peu pour filer vers le départ de la CO urbaine !!
Prise de carte, CO urbaine au score, barrière horaire à 17h. On décide de tenter de tout ramasser. On fonce droit sur toutes les balises, l’enchaînement est bon et on revient pour 16h50, mission accomplie.
Retour canoë pour 3km sur les petits canaux. Quand on rame, ça me parait toujours aussi interminable, meme si c'est beau. En sortant de l'eau on manque de noyer le mec d'une autre équipe pendant que notre bateau s’écrase sur sa tete et le maintient au fond de l'eau... oups.
Puis transition sur 2km en cap pour rejoindre les VTT.
VTT en suivi de roadbook pour commencer. C'est le début des crampes pour moi (mollets). Je me souviendrais longtemps de cette remontée en portage sur la digue ou chaque pas entraîne une crampe et un cri digne de tarzan... Tibo, en bon prince, se propose de tout lâcher et de porter mon vélo mais je serre les dents.
Ensuite suivi d’itinéraire dans un super parcours (comme chaque année) au bois de maurin. Un grand merci pour la préparation de ces petits régals de monotraces ! Dans un petit bouchon il faut poser pied à terre et c'est toujours fatal de faire ça quand les crampes du mollet menacent... Bref on arrive à la fin de la section et c'est fini pour la première partie de la journée. Il faut renter à la base sur 6 à 7km dans un temps non chronometré.
On a le temps de se ravitailler et de s'essayer pour la première fois au tir à l'arc. Objectif mettre 2 flèches sur 4 dans le jaune pour gagner 5 minutes de bonus sur la CO nocturne.
On gagnera 5 minutes une prochaine fois... pas loin mais pas dans le jaune... C'est décidé on va s'acheter un arc !!! Comme on ne court pas assez vite ça serait bien de compenser sur des épreuves comme celles ci !!
On a bien le temps de se refroidir en attendant la nuit et on commence à marcher comme des pépés... Ca va être chaud cette dernière section. Classement intermédiaire, on est 23ieme. On tient l'objectif !
Ca y est, il fait tout noir, certains ont de véritables phares sur leur front !! Ce n'est pas notre cas mais ça suffira bien pour qui c'est !!
Ceux qui ont bien gazé au tir à l'arc partent 5 minutes avant. C'est frustrant de les voir commencer sans nous !!
Je retourne la carte qui est sous mon pied au coup d'envois, et je suis la masse en décidant tranquillement de notre itinéraire. Je réaliserais trop tard que je n'aurais pas du suivre la masse pour commencer par la partie nord de la carte car il y avait un petit passage qui aurait fait gagner du temps en partant dans l'autre sens... Avec du recul, étant allé jusqu'au rond point au départ, on aurait du commencer par la partie sud... Bref ça nous fait perdre 2 ou 3 minutes.
Je ne sais pas si mon choix à été le bon par la suite mais en tout cas on enchaîne bien les balises que l'on trouve presque de suite à chaque fois. C'est encore une CO « monstrueuse » au sens propre du terme qui nous est proposée...Halloween n'est pas loin !! Encore bravo aux Caméléons pour tout le mal qu'ils se sont donnés...
Tout se passe très bien mais je sens que l'on ne court pas assez vite... mal aux jambes et mal au ventre... sur la fin je réalise qu'il va falloir en laisser... Ca me fait mal au cœur mais c'est comme ça, car après les 70 minutes maximum de course, on prend 15' par minute dépassé...
Tibo veut en laisser 3 mais je le persuade d'en prendre une dernière ! Ça nous met dans le rouge et on doit tout donner pour arriver dans les temps ! 69'50'' !! On a eu chaud...
Au final on en laisse deux... donc 30' de pénalités... On se dit qu'on va reculer au classement, un peu dégoûtés. Si on avait gagné les 5 minutes au tir à l'arc, si on avait couru juste un peu plus vite et pas fait cette erreur au départ, et si, et si... car 5 minutes auraient suffis pour chopper ces deux dernières qui étaient presque sur notre chemin du retour... On avait qu'a plus s’entraîner et puis voilà...
On reviens à la base, on se gave au buffet campagnard et refaisons la course... Résultat final : 21/95 !! On aura en fait encore gagné 2 places sur cette dernière CO !! Objectif atteint !! (Si on avait pu chopper les deux dernières balises on faisait 12ieme...).
Pour conclure, nous sommes satisfait de notre classement, encourageant puisqu'encore en progression.
Sans compter le canoë et le VTT, c'est presque 25 bornes de CAP qu'il aura fallu parcourir sur ce raid, bien plus que ce qu'on avait imaginé !!!!
Un grand merci à l’équipe des Caméléons et au service des sports de la ville de LATTES pour nous concocter chaque année un raid aussi sympa ! Je repense à cet organisateur qui nous a sollicité après la fin de course, alors qu'il fallait rallier la base en VTT, pour nous réquisitionner une pompe en urgence afin de dépanner un concurrent qui avait crevé... il l'aide de tout son possible, pour à la fin entendre un ami du gars arriver et lui dire : « c'est bon t'as réparé on va mettre le vélo dans la voiture, elle est juste à coté... » Tout ça pour ça comme tu dis...